1. |
Le cancer
03:37
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Les blancs
sont-ils si méchants ?
beaucoup plus chanceux, ça oui
MAIS
j'ai dans la peau
que c’est dans celle
de n’importe quel humain
qui gagne à la loto
d’empocher le magot.
Y’a des indiens en Inde
à ce moment même
qui roulent en Rolls Royces et Ferraris
grâce à du H&M money.
Quand on sera nos parents
à la prochaine guerre
est-ce qu’on se prendra encore
pour plus que de la poussière ?
quand j’serai un pas pire père
que le ciel tombera sur la terre
est-ce que je me prendrai toujours
pour plus que de la poussière ?
yup.
J’ai un cœur qui guérit le cancer (x3)
les gars
sont-ils si salauds ?
beaucoup plus gros, ça oui
je suis terrorisé
par toute cette testostérone
qui "runne" en moi
c'tu moi ? (c'tu moi ?)
fâché; tanné; qui a bu; qui a eu une grosse journée
quand le monde entier
conspire a faire sentir peti-
(te)
mesdames que faire avec plus petit que soi ?
*refrain*
Tu vas faire une bonne mère
même si le ciel te tombe sur la tête
je te prendrai toujours pour plus que de la poussière.
T’as un coeur qui guérit le cancer (x3).
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2. |
La mort
04:21
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crois-tu que ça s'améliore ?
à’m’ment’donné
ben oui ! okay ! yé !
penses-tu que ça se pardonne ?
toute cette corne
enveloppée un pouce d’épais
autour du cœur
tout d'un coup qu'elle craque
puis ?
puis chair rouge et peau neuve
REFRAIN
la mort
j’en veux pas
mais mon corps
c’est un dégât
je l'aime pas plus qu'y faut
mais faudrait pas qu'il lâche
la mort
j’en veux pas
mais mon corps
c’est un dégât
mon cimetière
est rempli de mystère
la lumière du soleil
me va pas bien
j'ai mal, je brûle, j’ai mal
penses-tu que je peux guérir ?
oui je sais comment !
ah bon ? comment ?
deux trois pas de danse
pour faire tomber les bandages
REFRAIN
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3. |
Coupe à blanc
03:26
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Tapis d’épines et d'pieux
il y a eu un feu
l’hydravion dans mes yeux
grand camion citerne, j'peux
rien faire avec une scie, mais
avec un briquet oui
c’est moi, je l’ai parti
c’est parce que je crevais de froid.
Quand le soleil plombait
droit dans mes plaies grandes ouvertes
la douleur que j’avais
rien ne l’accotera jamais.
« Tout va bien aller »
y’a plus (pu)
de forêt assez grande
pour me laisser toucher du bois
après des mots comme ça
complètement
coupe à blanc.
Je guéris dans les bois
mais je peux pas y aller
parce que je brûle ce que je touche
et que j’sais pas où botcher
à coup sûr j’me ferais tirer
je me ferais descendre
comme les oiseaux.
Quand le soleil
s’en allait
toutes mes plaies baillaient, béantes
j’ai jamais eu si froid
que cet été là.
« Tout va bien aller »
y’a plus (pu)
de forêt assez grande
pour me laisser toucher du bois
après des mots comme ça
complètement
coupe à blanc.
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4. |
Paix d'esprit
03:12
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Ma paix d’esprit de temps en temps
quand ça l’arrange
un mètre d’aiguille
dans le cerveau content.
Ma paix d’esprit passe pas tout le temps
juste engourdi
tellement sommeil
tellement étrange
tellement étrange.
Et si c’est le pire qui nous arrive
on fait nos valises
banlieue au beau milieu de la nuit
(pause dramatique)
on crisse le camp.
Ma paix d’esprit s’enfuit la nuit
comme les étoiles
vers le sauvage
pour respirer tranquille
même entre amis c’est « silence! ».
Et quand je les vois, millions
là-bas
j'me dis qu’elles ont compris quelque chose
de plus que moi.
Et si c’est le pire qui nous arrive
on fait nos valises
banlieue au beau milieu de la nuit
c'est le pire qui nous arrive
on fait nos valises
banlieue au beau milieu de la nuit
on crisse le camp.
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5. |
Petit Poucet
02:55
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les cheveux de ma mère
tombent étourdis par terre
Petit Poucet, suis
ramasse-les.
Je les garde entiers
sur ma tête et dedans
Petit Poucet, grand
tremblotant.
Le blond d’hier
un fils un frère
j’ai trouvé de la lumière
demain
c't'un train
pas d’frein
gros gros câlin
tout va bien
j’ai trouvé de la lumière
maman
du sang, du sang, mais
deux beaux enfants
assez grands pour faire le balan
j'nous ai trouvé de la lumière.
On te perdra pas
y fait noir; y fait froid
Petit Poucet, aime
son petit caillou blanc.
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