1. |
DIEU
02:44
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Dans ma petite chambre noire
Au milieu du bar
Mon palais de miroirs
Bien clairs
Bien froids
Tout sentait la mort
Dans mon avion hijacké
J’ai hâte d’arriver
J’arrive pas à penser
Avec un X-Acto dans le cou
Dis-moi comment y aller
J’ai hâte de m’écraser
Dieu dis-moi quoi faire et je vais le faire
Dis-le et je le fais
Dieu dis-moi quoi faire et je vais le faire
Dis-le et je le fais
Mais pourquoi tu ne dis rien ?
Pourquoi tu ne dis jamais rien ?
Mon tout petit courage
Et tout l’ouvrage
Qui attend de se faire faire
Mais je suis trop bien attaché
Je traîne le quai
Ça crisse sur le plancher
Déchaîne-moi
Déchaîné
Les cordes qui tombent à mes pieds
Dieu dis-moi quoi faire et je vais le faire
Dis-le et je le fais
Dieu dis-moi quoi faire et je vais le faire
Dis-le et je le fais
Dieu dis-moi quoi croire et je vais le croire
Dis-le et je le crée
Mais pourquoi tu dis rien ?
Pourquoi tu dis jamais rien ?
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2. |
J'<3 vivre
04:31
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Salut à vous les rivières montagnes
Araignées et insectes
Fruits et légumes
Salut à vous les parasites et maladies
Les crocs cornes et dards
Griffes et mandibules
Et au métal dans ma clavicule
Allez venez
Soyez les bienvenus
Bienvenue dans mon intérieur
Où tout ce que j’ai mangé dans ma vie
Tout
Macère en entier
En un même immense mal de cœur
Viens danser dans l’acide
Mets ton manteau tissu sac de poubelle
Des salades à l’infini s’il vous plaît
Poubelle
Mon corps se biodégrade au complet
Poubelle
L’envie de détruire est si naturelle
Mais je l’enfouis de plus belle
Juste en dessous des rivières montagnes
Araignées et insectes
Fruits et légumes
Tentacules et gélatine
Du chlore pour la piscine
Et les injections de morphine
La sensation est divine
Et la journée est parfaite
Pique-nique sur couverte
Plus besoin de fourchette
Défriché et bucolique
Néophytes en botanique
Désherbés on se déshabille
Désherbés on dégoupille
Moi j’aime vivre
Et j’aime vivre
Et j’aime vivre encore
Encore plus fort
Emballé dans des feuilles de bananier
L’eau de pluie que je recueille
Décolore mon gosier
Ça pétille pas assez
À quatre pattes comme un animal
J’aime le cuir
J’aime quand ça fait mal
Mon cuir il fait mal
Quand on le déballe
C’est du vrai ?
Oui du vrai juré
Yé
Du réel crocodile
Mes écailles je les épile
Un dinosaure qui marche à piles
Cloche de verre
Un verre d’huile
Huile de palme
Palme d’or
Ordinaire
Nerfs à vif
Vif d’esprit
Prix réduit
Enduit d’essence
En sens inverse
Verset dix
Dissidence
Danse encore
Corps de dieu
Dieu du feu
Feu de joie
Moi j’aime vivre
Et j’aime vivre
Et j’aime vivre encore
Encore plus fort
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3. |
Mtl tristesse
03:59
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Ah ah
Ces temps-ci
C’est tout le temps
Que ça me prend
Dévoré d’en dedans
Ah ah
Ces temps-ci
C’est chaque fois
Que je suis tout seul
Qu’il faut que je m’éclate la gueule
Ah ah
« Est-ce que ça va ?
Non ça va pas ».
Mais je sais pas pourquoi
Je dois être fait comme ça
J’aime beaucoup tes bras
Parlant de tes bras
Entoure-moi
Cherche pas
Cherche pas
Entoure-moi
Cherche pas
Cherche pas
Entoure-moi
Ah ah
J’ai réussi à pleurer
Jamais je n’ai
Jamais vu clair de même
Ah ah
Je ne veux pas en revenir
Et redevenir
Redevenir con et froid
Je déteste le froid
D’ailleurs l’autre fois
Dans ta voiture
Quand on s’est laissés
Pour une millième fois
On gelait
J’ai dit
Neuf-cent-quatre-vingt-dix-neuf fois
Que je referais jamais ça
Congelés
Je déborde d’amour
Mais j’ai bien du mal
À le donner ou à le prendre
Souffle sur mes cendres
Je suis en dessous
Ressuscité et saoul
J’aime beaucoup tes bras
Parlant de tes bras
Ramasse-moi
Cherche pas
Cherche pas
Ramasse-moi
Cherche pas
Cherche pas
Ramasse-moi
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4. |
Regrets
03:10
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Ma grosse tête
Ces temps-ci j’aimerais qu’elle arrête
De s’asseoir sur mon cou
Ma grosse face dégueulasse
Se pourrait-il que je l’haïsse en masse
Par moi-même
Déchiré entre orgie et carême
J’aimerais un réservoir de soleil
Entre mes deux oreilles
Pour transformer le noir de jais
En j’aime la lumière.
J’ai crié
J’ai vomi
J’ai déjà tout oublié
J’ai déjà tout oublié
Ce que j’ai fait
Ce que j’ai dit
Quand c’était méchant c’est lui
Mais c’est moi quand c’est gentil
J’ai la gueule si grande
La guirlande enguirlandée
La mâchoire endommagée
Mais je refuse de regretter
Regarde-moi bien aller
Oui c’est moi
Oui j’ai dit ça
Oh lala
J’ai tout essayé
Dormir toute la journée
Ou jamais jamais couché
Pour être heureux
Ou juste un peu mieux
Rarement mieux
Presque mort mais jamais
Presque mort
mais jamais trop peureux
J’ai réussi
J’ai répandu ma folie
En une épidémie
Allez follow me
Jusqu’au bout de la (lumière)
J’ai crié
J’ai vomi
J’ai déjà tout oublié
J’ai déjà tout oublié
Ce que j’ai fait
Ce que j’ai dit
Quand c’était méchant c’est lui
Mais c’est moi quand c’est gentil
J’ai la gueule si grande
La guirlande enguirlandée
La mâchoire endommagée
Mais je refuse de regretter
Regarde-moi bien aller
Oui c’est moi
Oui j’ai dit ça
Oh lala
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5. |
Xoxoxo
05:33
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Bouffe-moi encore
Bouffe-moi encore
Bouche-moi les pores
Bouche-moi les pores
Perce mes stores
Perce mes stores
Serre-moi plus fort
Fais un effort
Amène à boire
Brise et répare
Viens et repars
Sois pas bizarre
Prends le temps qu’il faut
Prends-en pas trop
Prends des ciseaux
Compte mes morceaux
Mets au cachot
Mets au tombeau
Mets au berceau
Mets au berceau
Ce qui restera après
Serré dans un paquet
Ou craché sur le parquet
En beaux lambeaux bouillants
Petit fœtus en sang
Fébrile et palpitant
Sur ses derniers instants
Dans mon appartement
Et moi mon presque accouchement
Quand je serai grand
J’aimerai pour de bon
J’aimerai le cœur en avant
Malheureusement
Pour le moment
J’aime désastreusement
Ma belle boule de feu
Toute frénétique et tendre
Bien placée pour comprendre
Avec ton demi-cœur atrophié
Qui sèche sur le plancher
Serre-moi plus fort
Fais un effort
Amène à boire
Brise et répare
Viens et repars
Sois pas bizarre
Fais moi feeler non protégé
Fais moi feeler non protégé
Pas de filet
Plus de danger
Ah s’il vous plaît
Plus de danger…
Ce qui restera après
Serré dans un paquet
Ou craché sur le parquet
Menu noyau muet
Petit fœtus en transe
Tu saisis pas ta chance
Profite de tes vacances
Tes vacances de la vie
Ici il y a tellement de sexe
De sexes à satisfaire
D’histoires dans le bestiaire
De monstres pour se distraire
De quel bord tu penses
Que tu penses qu’elle penche
Qu’elle penche la balance ?
Entre loisir et souffrance
Entre le meurtre et les vacances ?
Les gens se touchent et viennent
À une vitesse inconcevable
Comme tant de défaites
Défaites à essuyer
Essuyer yé yé yé !!!
Je m’interroge quand je suis mou
Mais quand je suis dur
J’oublie tout
Je suis en amour
Et un peu plus à tous les jours
J’aime même les vautours
Qui nous tournent autour
Je t’aime je t’aime
Migraine migraine
Toi la vitre
Moi l’oiseau
En troupeau de chevaux
On perd nos eaux
Et on se tient dressés
Tout rouges et innocents
Le corps gorgé de sang
Qu’est-ce qui restera après
De nous
Qu’est-ce qui restera après
Si nos bébés à nous
On les avale, on les déjoue
Si nos bébés à nous
On les renverse sur nos joues
Qu’il est doux le duvet
De nos chambres d’avant
Qu’est-ce qui restera après
Si nos bébés à nous
On les échappe sur nos flancs
Si nos bébés à nous
On les efface en les faisant
Est-ce qu’on fait comme nos parents
Si on fait des enfants ?
Petit fœtus fantôme
Glisse entre les atomes
D’oxygène et de sperme
Insecte sous l’épiderme
Et je me tends soudain
Coincé entre tes reins
J’ai peur mais je suis bien
Car je t’aime
Oui je t’aime
Je t’aime
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6. |
B*nn* F**e
03:35
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J’avale le soleil
Grande mâchoire
Je l’aspire dans mon crâne trou noir
J’arrive jamais à y voir
Clair clair
À fabriquer ma propre lumière
J’éclaterais dessous la pluie
Je t’attendrais toute la nuit
Je cherche la magie
Vieille sorcière
J’ai peur horreur qu’elle soit partie
Mords-moi encore
Jusqu’à la moelle
Et bois le sang, le lait, le jus
Chaleur, bonheur, lumière
Joyeux anniversaire
Un nombre infini de chandelles
J’allume et j’espère
Je mange tout ce qui bouge
J’aime sentir grouiller dans mon ventre
Il est rempli à en fendre
Mais j’ai de plus en plus faim
Festin (céleste)
Destin (funeste)
Je les crois quand je les vois
Mes chandelles n’éclairent pas plus loin
Qu’au bout de mes doigts
J’éclaterais dessous la pluie
Je t’attendrais toute la vie
Chaleur, bonheur, lumière
Joyeux anniversaire
Un nombre infini de chandelles
J’allume et j’espère
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7. |
Glu (coule sur moi)
03:51
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Je veux tout de la vie
Sans le moindre compromis
Moi oh my oh me
Je veux celle des autres aussi
Donne-moi quelque chose
Pardonne ma nombrilphilie
Donne-moi quelque chose
Pardonne ma nombrilphilie
Donne-moi ce qui te tente
Soit une cause
Soit une dose
J’implore, j’implose
Je demande donne
Je demande donne
Donne
Le sucre sur ma langue
Laisse un goût amer à la longue
Moi, oh my, oh me
I just wanna be free
Donne-moi quelque chose
Pardonne ma nombrilphilie
Je demande donne
Comment oses-tu ?
Douce offrande dépose
Avant que je saute
Que j’explose
Plie à toutes mes névroses
Pause
Je demande donne
Je demande donne
Donne
La vie est belle
La vie est belle comme moi
La vie est triste
La vie est triste comme moi
J’ai peur que mes dons de soi
Ils soient seulement pour moi
La douceur me fait peur
Mais devant les méchants je pleure
Qu’est-ce qui me reste de pur alors ?
Où donc se trouve la cure alors ?
Mea culpa dans chaque mot
Chaque étreinte
Mea culpa dès que la lumière est éteinte
La vie est dure
Oui mais la vie s’endure comme moi
La vie est dure
Oui mais quelle aventure
N’est-ce pas ?
La vie suppure
La vie elle coule sur soi
La vie soupire
La vie est cool comme toi
La vie est triste
La vie est triste sans toi
La vie est belle
La vie est belle comme
(toi)
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8. |
La chance
04:33
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Je pensais que chagrin
C’était une sorte d’oiseau
Caillot au cerveau
J’ai vu Dieu
Je pensais qu’un orgue
C’était comme organe
Que ça battait le sang des églises
Un pigeon dans le tuyau
Qui veut sortir
Un démon sur mon épaule
Qui me dit quoi jouer
Pour être touchant
Seigneur, bon sang
Pourquoi moi, pourquoi moi ?
Voyons ça ne se demande pas
Le destin fait ses choix
Il tue comme il pointe du doigt
J’ai toujours su qu’on se recroiserait un jour
On s’est revus à un coin de rue désert
Nos entrailles rincées par la poussière
J’avais jamais marché
nu-pieds dans la neige
Avant
Tes beaux yeux ventouses
Collés à mon front
Aspirant goulûment la moindre explication
Mais il n’y a rien à dire
Rien à comprendre
J’ai toujours su qu’on se recroiserait un jour
Même dans l’extrême violence
Ce genre de coïncidence
Ça arrive tous les jours
À différents degrés de spectaculaire
Une tortue de mer qui retrouve sa famille
Ou Œdipe qui transperce la sienne
Un bébé qui pleure
flottant dans un panier
Ou un autre dans un avion hijacké
Et l’avion qui explose.
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9. |
Chimpanzé
03:05
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Quelque part
Entre un ordinateur
Et un dinosaure
Prisonnier
Entre anthropologues
Et chimpanzés
Faire ça simple ou compliqué ?
Je suis belle
Entre les mâles
Et les femelles
Du plaisir, du plaisir, du plaisir, du plaisir
C’est bien tout ce que je veux
Tout maintenant
Ou un peu tranquillement ?
Je voudrais faire des enfants
Reste-il assez de temps ?
Pour qu’ils aient des enfants
Pour demander bêtement
Que faire de toute cette violence ?
Vicieux vacarme de silence
Que faire de toute cette violence ?
Bénévolat ou vengeance
Mes chairs que les vers dévorent
Et la vie après la mort
Les chimistes
Les chimistes et les magiciens
Un nouvel état
Entre confort et coma
Ni chaud ni froid
Pas loin de chez moi
Netflixé et astigmate
Du maïs et des patates
Comme dans le années de la survie
L’aventure ou gras dur ?
C’est seulement rien qu’un peu d’air pur
Je voudrais faire des enfants
Reste-il assez de temps ?
Pour qu’ils aient des enfants
Pour demander bêtement
Que faire de toute cette violence ?
Les parades d’ambulances ?
Que faire de toute cette violence ?
Bénévolat ou vengeance ?
Mes plaies qui baillent béantes
Au milieu d’une mer immense
Je commence à la boire
Et quand j’aurai fini
J’écris mon roman
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10. |
OVNI
03:42
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Juste avant que je tombe à terre
Les mille étoiles
Tenaient dans mes mains
C’était la dernière
J’échapperai plus jamais rien (sic)
Veni, vidi, vici
Juste avant que je tombe à terre
Le tour de magie of the century
Tout le monde me regardait
Débarquer de mon O.V.N.I.
De là-haut j’ai vu
Les États-Unis
S’étendre à l’infini
What a mystery
Non c’est pas moi
Moi j’ai pas fait ça
J’étais occupé à rater ma vie
Faire de la musique
Avec mes amis
Tout le bonheur que j’ai inventé
J’ai tant dansé
J’ai tant désiré
que mes jambes et mes bras sont tombés
une tête qui rampe sur le plancher
Ramasse-moi comme un bébé
Berce-moi comme un bébé
Ah…
Juste avant que je tombe à terre
Ailes dorées collées aux souliers
Par respect pour les années envolées
On s’est fait tellement de fois du mal
Que mal est normal
Je vais pendre de la plus haute tour
Si je fais bien ma job
À l’asile avec Nelligan
Nelly Arcand
Et Marie-Mai
Mes grandes mains toutes ensanglantées
J’en ai en masse à expier
Mes grandes mains toutes ensanglantées
Berce-moi comme un bébé
J’en ai en masse à expier
Non c’est pas moi
Moi j’ai pas fait ça
Non moi je m’auto-diagnostiquais
Une main coupée
L’autre sur le clavier
Historique Internet de désaxé
J’ai tant cherché
J’ai tant désiré
Que mon beau cerveau s’en est liquéfié
La tête qui fuit comme un fruit pourri
Non c’est pas moi
Moi j’ai pas fait ça
J’étais occupé à rater ma vie
Faire de la musique
Avec mes amis
Tout le bonheur que j’ai inventé
J’ai tant dansé
J’ai tant désiré
J’en suis rachitique et guillotiné
Un crâne qui hurle comme un demeuré
Berce-moi comme un bébé.
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